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dimanche 11 décembre 2016

Direction l'Espagne: Retour à la maison... ( Madrid)


Et voilà notre voyage touche à sa fin c'est l'heure du retour à la maison ...

Il y a quelque temps je vous annonçais ICI mon départ imminent pour l'Espagne. C'est au travers de plusieurs billets, que je vous raconterai notre aventure en famille. Ce périple de presque 2000km vers la Azohia (Espagne), a commencé sans papa et en prime avec un épisode cévenole. Barcelone fût notre première escale espagnole. Nous y avons passé une journée riche en découvertes. Ensuite nous avons filé comme des flèche en pleine nuit pour un levé de soleil inoubliable à la Manga. La Azohia et Carthagène ont été nos destinations suivantes. A présent c'est l'heure du retour, avec en plus, par rapport à l'aller, une caravane. 

Cela fait 9 jours que nous sommes partis de la maison et notre temps de vacances s'achève. Pour le retour, nous aurons, en plus,  la caravane de mon oncle que nous étions venus chercher sur zone. Notre véhicule très chargé, nous avons décidé de repartir par l'itinéraire le plus court et surtout moins onéreux. Soit en passant par Madrid.








Vous vous en doutez, avec une caravane supplémentaire, nous avons été de vraies tortues sur le chemin du retour. Difficile de dépasser les 100km/h, sous peine d'être emportés par le premier camion qui passe.
La route a été longue, très longue. Heureusement les enfants ont été mignons et ce sont occupés gentiment.






Au préalable, j'avais repéré un camping pour la nuit à proximité de Madrid : le camping OSUNA (site web)
Bien situé, il est à 10min à pied d'une station de métro. Sauf, que franchement après plusieurs heures de route, + la barrière de la langue qui commençait sérieusement à me peser et bien on est resté  tranquille au camping et les mômes ont joué dans les espaces verts. Nous n'avons donc pas visité Madrid. 💔
Ce camping est  propre.... mais bon c'est vraiment pour y passer la nuit. "No hablo frances" pour changer "y un poco ingles", bref comme d'habitude. En Espagne vaut mieux parler un chouille Espagnol, sinon la vie peut vite devenir fatigante.








On a profité de ce temps de répit pour écrire nos cartes postales et nous coucher tôt. Ainsi dès 4h du mat, nous étions repartis.
Les enfants qui ont découvert les joies de la nuitée en caravane ont beaucoup apprécié. Ils ont hâte que nous repartions, en caravane cette fois, pour de nouvelles aventures.









La suite du périple s'est poursuivit à petite vitesse, sans pouvoir faire de détours ou d'escales, malheureusement pressés par le temps. 💔
Nous sommes arrivés chez nous en fin d'après-midi,exténués, mais contents de retrouver notre foyer.

Mon mari et moi pensons repartir prochainement, cette fois-ci plutôt dans le Nord Ouest de l'Espagne. Si vous avez de bonnes adresses dans ce secteur, surtout n'hésitez pas à faire vos recommandations en commentaire ci -dessous.

Retrouvez le fil de l'histoire avec les autres billets 





lundi 5 décembre 2016

Direction l'Espagne: La Azohia et Carthagène part 4


La Azohia et Carthagène sont nos deux prochaines visites, je vous raconte tout dans ce billet.
Il y a quelque temps je vous annonçais ICI mon départ imminent pour l'Espagne. C'est au travers de plusieurs billets, que je vous raconterai notre aventure en famille. Ce périple de presque 2000km vers la Azohia (Espagne), a commencé sans papa et en prime avec un épisode cévenole. Barcelone fût notre première escale espagnole. Nous y avons passé une journée riche en découvertes. Ensuite nous avons filé comme des flèche en pleine nuit pour un levé de soleil inoubliable à la Manga. Nous voici à présent sur notre lieu de séjour la Azohia...

La Azohia est un village niché entre les collines arides et la mer méditerranée, juste à côté d'Isla plana  et de Mazarron.




Mes parents y ont loué une petite maison typique en bord de mer.


A notre arrivé j'ai pu connaître de nouveau un grand moment de solitude linguistique avec les propriétaires qui ne parlaient qu'Espagnol. Au moins l'état des lieux a été très rapide. Une fois les clés en main, malgré le grand soleil et la plage à 50 m, nous avons déchargé la voiture, déjeuné ce qui nous restait de pique-nique et foncé faire une grosse sieste bien méritée afin de récupérer un peu de la nuit. 
Notre séjour sur la Azohia s'est partagé entre rando dans les collines, le parc de jeux juste à côté de la maison (en Espagne du moins sur Barcelone, Carthagène et la Azohia nous avons vu des parc de jeux tous les 200 m), la plage et le lidl de Mazarron. 
Le village était très calme, ce qui a permis aux enfants de circuler librement et tranquillement. Chaque jour c'était très amusant de guetter les marchands ambulants qui venaient vendre du pain, des légumes ou du fromage à notre porte. L'occasion d'exercer notre espagnol car comme toujours "no hablo frances y no ingles" .
Si un jour vous faites escale dans ce petit village le lieu incontournable à visiter est la tour sainte Hélène et son magnifique point de vue. 
La plage est très bien aménagée avec sa longue promenade bordée de dattiers couverts de fruits. La côte rocheuses par endroits abritait de petits animaux marins passionnants. Les fans de plongée sous marine pourront se régaler. Nous avons d'ailleurs croisé une pieuvre qui a tenté de s'accrocher à ma jambe. Grand moment d'effroi de maman qui a provoqué l'hilarité générale. 
Le gros bémol pour moi fût l'absence total de wifi, même dans les lieux public. J'ai été très très malheureuse. Et la plage "caillouteuse" de la Azohia pas top du tout. Ce n'était pas des galets, mais bien des pierres pas spécialement polies par la mer ... nous avions vraiment la nostalgie de la plage du sable fin de la Manga.



Durant notre semaine à la Azohia, nous avons repris la voiture pour découvrir Carthagène et ses vestiges de l'antiquité. Notre première visite fût le musée ARQUA (musée national d'archéologie sous marine) Gratuit pour les séniors et les - 18 ans. L'archéologie sous- marine y est présentée de manière ludique et de nombreux objets antiques y sont exposés.


Ensuite nous nous sommes rendus à l'impressionnant théâtre romain de Carthagène. Un peu plus onéreux puisque le prix de l'entrée est de 6€ par adulte et 5€ pour les enfants. Mais l'expérience est unique !! 


Pour le déjeuner, zou !! direction la Manga. Oui c'est clair on est devenu fan. 
En Espagne il faut savoir que l'heure du déjeuner est 14h-15h donc nous les petits français on est toujours très en avance pour les restaurateurs. Nous avons trouvé une sorte de brasserie version Espagnol et là on s'est offert une méga super paella faite maison.  Puis bien sûr plage pour digérer le festin. Les rouleaux, le sable fin , bref c'était encore le rêve. La Manga on aime !!!



Le vendredi est arrivé bien vite et l'heure du retour a sonné, car pour nous les vacances ne sont pas à rallonge. Durant le retour nous aurons un compagnon de plus: la caravane de mon oncle que nous étions venue chercher sur zone. Mais ça c'est une autre histoire que je vous raconterai la prochaine fois....

Retrouvez le fil de l'histoire avec les autres billets 







lundi 21 novembre 2016

Direction l'Espagne: La dernière ligne droite avant la Azohia ... part 3



 Nous voici sur la dernière ligne droite avant la Azohia. 643 km une peccadille dans notre voyage.
Il y a quelque temps je vous annonçais ICI mon départ imminent pour l'Espagne.
Au travers de plusieurs billets, je vous raconterai notre aventure en famille
Ce périple de presque 2000km vers la Azohia (Espagne), a commencé sans papa et en prime avec un épisode cévenole. Barcelone fût notre première escale espagnole. Nous y avons passé une journée riche en découvertes. 


Toute l'année Papa poisson travaille sur Lyon, alors que nous vivons en Charente. Cet éloignement géographique est dû à un marché de l'immobilier catastrophique dans notre secteur. Nous n'avons pas pu vendre notre maison et le suivre lors de sa mutation. Depuis 4 ans, il enchaîne les kilomètres et nous, nous débrouillons au maximum sans lui. 
Lors de la préparation de notre voyage, nous avions convenu, papa poisson et moi, qu'il serait plus simple et plus rapide qu'il nous retrouve en avion à Barcelone (2h de vol Lyon Barcelone), plutôt qu'il perde son temps et son énergie à revenir en Charente en voiture. C'est tout de même 6h de route en moins pour lui.
Après l'avoir récupéré à l'aéroport, nous avons poursuivi notre chemin vers la Azohia sur l'autoroute AP-7 de la Costa Brava de nuit. Rouler une fois le soleil couché, n'était pas notre première idée, mais après avoir peser le pour et le contre, c'est cette option que nous avons retenue. ( Nous évitions le soleil qui tape sur la voiture, une dépense de logement inutile et l'homme préfère rouler de nuit)


L'homme a conduit plusieurs heures tandis que nous dormions tous, puis finalement vers 2h du matin, il n'en pouvait plus, alors nous nous sommes arrêtés sur une aire d'autoroute pour dormir car j'étais trop fatiguée pour prendre le relais.
Alors ATTENTION, si vous pouvez éviter cette option, faite le. Il faut savoir une chose, c'est que les aires d'autoroutes espagnoles sont des pièges à touristes. Régulièrement ceux-ci se font dépouiller lors de pause pipi ou justement pour un somme. D'ailleurs mes parents qui nous ont rejoint le lendemain se sont fait voler un sac lors d'un arrêt "p'tit coin". Les pirates n'ont pas hésité à passer la main par la fenêtre, même avec un occupant à l'intérieur de la voiture, pour se saisir du sac et se sont enfuit sans demander leur reste.
Pour cet arrêt risqué nous avions bouclé la voiture et nous dedans.


La jambe complètement endolorie, j'ai ouvert un oeil vers 4h du matin. Papa poisson plié en deux sur son siège tentait d'étaler ses jambes sur le tableau bord. Une scène hilarante, qui nous amuse encore beaucoup. Ayant retrouvé un semblant de pêche, je suis sortie du véhicule en lui disant " Allez, c'est bon je vais prendre le volant". Trop content de pouvoir s'étendre un peu, il s'est jeté sur ma place. Dehors, dans l'air frais du matin , j'ai étiré ce qui me restait de dos et hop, on est reparti.




Ce qui m'avait motivé à reprendre le volant était notre projet d'offrir aux enfants un réveil sur la Manga. Il ne nous restait plus que quelques heures avant le lever du soleil.

La Manga est une bande de terre de 500 m de large et 21 km de long qui sépare la méditerranée de la lagune d'eau saléee (petite mer). Elle est connu pour la beauté de ses rivages, son eau turquoise et son sable fin.




Il n'y avait que 2h de route, mais elles ont été difficiles. Je ne m'étais pas assez reposée. Finalement, on a réussi. A notre arrivée sur la Manga, l'obscurité était encore très présente. A tel point que ce fût compliqué de s'y retrouver au début. Sur la route principale de la Manga, vous êtes entouré de grands immeubles qui vous cachent la vue. Où était la mer, où était la lagune ?
J'ai réveillé papa poisson qui ronflait encore pour qu'il m'aide.
D'un commun accord nous avons décidé de nous arrêter dans une espèce de bar pour prendre un petit déjeuner. Chocolat chaud, grand café et chocolatines géantes pour tout le monde !!!
Chéri est parti en repérage à pied pour trouver la plage, qui était en faite juste derrière les  d'immeubles géant alignés tout le long de la route.
Le sable était doux, la mer tiède. Nous avons assisté au lever du soleil les pieds dans l'eau.
La nuit difficile oubliée, avec cet instant magique gravé dans nos esprit comme un beau souvenir en famille.





Après cela, tout le monde avait retrouvé la patate, pour les derniers kilomètres. Papa poisson a repris le volant. Nous avons alors découvert le paysage dans lequel nous allions passer une semaine. 
Un paysage montagneux, aride est garni de blocs de pierres de toutes tailles. Les principaux végétaux sont les cactus, les palmiers et quelques bosquets aux teintes argentées.










dimanche 13 novembre 2016

Direction l'Espagne: une journée à Barcelone... part 2


Il y a quelque temps je vous annonçais ICI mon départ imminent pour l'Espagne. Au travers de plusieurs billets je vous raconterai notre aventure en famille
Ce périple de presque 2000km vers la Azohia (Espagne), a commencé sans papa et en prime avec un épisode cévenole. La frontière espagnole passée à Le Perthus, nous voici en direction de Barcelone.....


Initialement, j'espérais atteindre Barcelone dans la matinée, mais mes petits malades m'ont un peu ralentie. Nous sommes finalement arrivés pour l'heure du déjeuner.
La première chose à faire, fut de garer la voiture en un lieu sécurisé. Sur le site Les bons plans de Barcelone, j'ai trouvé de nombreuses infos très utiles, notamment une super adresse de parking pas cher "Viajeros": 7€ pour la journée. Le parking est sous terre, sécurisé. Situé à 15 min à pied d'enfants de la station de métro "Bajar".

Une fois la voiture et nos affaires en sécurité, ainsi qu'un petit casse-croûte pris sur le pouce, notre visite de Barcelone débuta par le métro.
Grand moment de solitude devant l'automate vendeur de tickets. Je vous rassure sur Paris c'est la même chose, j'ai un problème avec ces machines il semble bien. De une, je trouve toujours les tarifs des transports exorbitants, de deux, les guichetiers doivent être une espèce en voie de disparition, de trois, en Espagne : "no habla frances", pas même ce fichu automate, "hablan un poco ingles"... on était pas sorti de l'auberge avec mon espagnol rouillé, c'est moi qui vous le dit.
J'ai finalement acheté ce qui a mes yeux correspondait à un carnet de 10 tickets, sauf qu'au final il n'y avait qu'un seul ticket avec inscrit dessus "valable pour 10 voyages" en espagnol bien sûr. 
-"Grrrr, mais qu'est ce que c'est que ce bazar, je voulais 10 tickets moi, pas un." 
Agacée, j'ai acheté encore d'autres tickets qui semblaient convenir pour le reste de la famille.  Puis, j'ai tenté  avec mon plus bel "franco-anglo-espagnol" de savoir auprès de la guichetière, qui n'en était pas une car elle ne vendait pas de tickets, quel était le nom de la station pour me rendre au cosmocaixa. ( j'avais oublié de noter cette infos, oups !!). Elle a dû téléphoner à sa copine, ma question devait être très complexe. Et finalement m'a indiqué une station la plus proche et me mima qu'il me faudrait marcher un peu pour rejoindre le musée.
Dès le premier changement, j'ai compris que mes billets de métro clochaient. Nous revoilà, à nouveau, devant une de ces machines avec ses différentes zones et tarifs qui m'agacent. Finalement, hourra ! une hôtesse anglophone est venue à mon secours. Elle a bien pris soin de tout m'expliquer, notamment que mon fameux billet 10 voyages pouvait être utilisé par plusieurs personnes différentes.  "Aaaaaaah !!"
Un métro et 15 minutes de marche  plus tard, nous étions devant Cosmocaixa. Youhouuu !!

Cosmocaixa  est une sorte de version espagnole de notre cité des sciences en plus petit, mais tout aussi passionnant. L'entrée y est gratuite pour les moins de 16 ans et de 4€ pour les adultes
 Chaque notion scientifique est accompagnée d'expériences ludiques. L'enfant n'a qu'à presser un bouton pour la voir ce réaliser derrière une vitrine ou non.
L'espace est suffisamment grand pour que de nombreux thèmes soient abordés, mais suffisamment petit pour y lâcher les mômes en mode autonome. J'ai suivi le cheminement des plus jeunes, quant aux 2 grands ils ont pu évoluer librement dans l'espace.
La visite fut passionnante et les expériences ont émerveillés les enfants. Le clou de la visite :l'immense aquarium et sa serre végétale, des poissons de la taille de benji y évoluaient et nous pouvions les observer de trèèès près à peine séparés d'eux par une vitre.


Un peu déçue tout de même par un point: toutes les notes explicatives étaient soit en espagnol soit en anglais...rapidement les grands se sont lassés de venir me demander de traduire. C'est dommage, ils auraient pu apprendre beaucoup. A mon avis, sii près de la frontière française , le français pourrait être un peu plus présent.
 (plus d'infos sur le musé ICI)

Après 2h de visite et un petit goûter, nous avons repris le métro pour La sagrada Familia.
Le métro fut une chouette expérience pour les enfants, en dehors de mes déboires avec les automates. Ils sont très confortables et climatisés.Ce moyen de locomotion très banal pour les barcelonais fut une totale découverte pour les plus jeunes qui n'avaient jamais vu un train qui roule sous la terre, mais aussi l'occasion de s'immerger totalement dans la vie de la société espagnole. Pour vous dire, à notre arrivée sur Barcelone, mon Benji avait vraiment mauvaise mine et j'étais très inquiète. Les plan B, C et D s'étaient déjà succédé dans mon esprit. Une fois dans le tunnel du métro, l’enthousiasme, pour ce mode de transport, fût tel qu'il a retrouvé toute son énergie.


A la Sagrada Familia, nous avons rejoint les bus touristiques de la compagnie City tour Barcelona. Ils  proposent une visite de la ville en bus selon un circuit de 2h30 environ, avec un audio guide. L'idée était de permettre aux enfants de voir Barcelone, pour les plus grands d'être accompagnés d'explications et pour les plus petits de ne pas s'épuiser avec trop de marche. Voir pour ceux qui en ressentaient le besoin, de leur permettre de s'assoupir. Et bien cette balade a été un grand succès. Personne n'a dormi, tout le monde avait les yeux grand ouvert. C'est même ce qu'ils ont préféré.

 Lors de notre petit tour, je me suis rendue compte que j'ai été bien bête d'aller au musé de la science en métro, puisqu'il y avait un arrêt du bus city tour à proximité. Et oui, le bus city tour vous permet de descendre à tout moment, il vous suffira de reprendre le prochain bus un peu plus tard. 
De la station Bajar, à proximité de notre parking, il me suffisait de prendre le métro direction sagrada familia à quelques stations seulement (les plus courageux peuvent marcher) puis de prendre le bus city tour. Point positif de mon erreur, je peux vous filer le tuyau. 



Nous avons fini notre tour à la tombée de la nuit et j'étais déjà en retard pour rejoindre l'aéroport où je devais retrouver Papa.
On a repris le métro et récupéré la voiture, sans encombre. J'étais devenu la pro du métro.
Chez moi bien tranquillement, lorsque j'avais commencé à préparer mon voyage, je m'étais dit que pour ressortir de Barcelone, ce serait "finger in the nose", il suffirait de reprendre le chemin inverse. C'était tout droit. Pas besoin de plan, ni d'itinéraire, j'ai un sens de l'orientation au top lorsque le gps ne s'en mêle pas. Sauf que ... de nuit, fatiguée, en retard, dans les bouchons .... ça faisait beaucoup de paramètres pour se planter. Après une heure de "je tourne en rond", j'ai craqué, tant pis pour la facture et j'ai activé les données mobiles de mon téléphone pour avoir internet et surtout google maps qui m'a sorti de mon guêpier barcelonais.
 L'homme a un peu flippé de ne pas me voir arriver, surtout que l'aéroport de Barcelone est immense. Heureusement, il a eu la riche idée de se poster sur le bord de la route près d'un repère que je ne pouvais pas louper de nuit. L'immense parking lumineux du terminal 1 est devenu à ce moment mon phare dans la nuit.

Lorsque nous nous sommes retrouvés, les enfants dormaient sauf mon copilote, Maxou, qui était épuisé, bien content que maman prenne sa place. Nous avons grignoté sur le parking avec nos restes de pique-nique en nous racontant mutuellement nos expériences. Moi sur Barcelone et lui dans son avion de la compagnie Vueiling et son équipage exclusivement hispanophone qui ne parlait qu'"une poco ingles". Heureusement mon mari a un don naturel pour le mime ...... A suivre.

Retrouvez le fil de l'histoire avec les autres billets 






dimanche 6 novembre 2016

Direction l' Espagne: Départ en maman solo ...... part 1


Il y a quelque temps je vous annonçais ICI mon départ imminent pour l'Espagne. Au travers de plusieurs billets je vais vous raconter notre aventure en famille.


Ce périple de presque 2000km vers la Azohia (Espagne), a commencé sans papa et en prime avec un épisode cévenole.


Lorsque le réveil  a sonné 4h30, j'ai tout de suite reconnu le son de la pluie battante et du vent.
A l'automne, le soleil se lève tard et la musique des intempéries n'avaient rien d'engageant. Une demi-heure de repos supplémentaire ne serait pas un luxe, plutôt que de s'engager, seule avec les enfans, dans une conduite épuisante avec une visibilité très réduite. 
Nous sommes donc partis sur les coups de 5h30 et je n'ai pas regretté de m'être octroyé cette demi-heure supplémentaire de repos, puisque mon gps n'a fait que nous balader rallongeant le trajet initialement de 4h30 à presque 7h. Arf !! arrivée enfin à Lourdes, j'étais rincée. 

Lourdes était une étape que je souhaitais faire absolument avec les enfants, car nous étions en Octobre, le mois du Rosaire, et pour les catholiques que nous sommes c'est un lieu de pèlerinage très important.
En cherchant un espace de pique-nique agréable pour déjeuner , presque par hasard, nous avons découvert le bois de Lourdes. Une clairière aménagée avec des jeux, mais dont l'aspect sauvage a été préservé.  Un endroit nature et idyllique où les enfants ont pu se dégourdir les pattes et les cordes vocales. Quant à moi je me suis offert une micro-sieste réparatrice, vitale pour reprendre la route vers Perpignan. 
Dans cette partie du Sud de la France le temps était clair. Nous  avons profité de l'après-midi pour visiter le sanctuaire et surtout la grotte. Au cours de notre, promenade Benji commença à manifester une certaine fatigue et des douleurs abdominales. Pour ne pas trop l'épuiser, nous ne nous sommes pas trop attardés. 
En fin d'après-midi, nous avons repris la route direction Perpignan, j'étais à ce moment inquiète au sujet de l'épisode Cévenole et j'avais aussi très peur qu'avec la tombée de la nuit je pique du nez au volant. Mon stressomètre était à maximum ....
Avec toutes les alertes rouges, dues aux intempéries, mon gps étaient extrêmement pénible, mais  cette fois-ci nous avions sorti la carte pour ne pas nous faire balader indéfiniment. Finalement, j'ai eu affaire au plus gros des intempéries, sur la A9 entre Narbonne et Perpignan. Tellement concentrée au volant pour essayer d'y voir quelque chose, je n'ai pas ressenti à un seul  instant le désir de m'assoupir. Ouf !! 
A Perpignan, nous recevait une charmante Famille IEF que nous avons eu la joie de découvrir un peu plus autour un très bon repas. Les grands étaient très heureux de rencontrer et échanger avec d'autres enfants qui comme eux sont instruits en famille. En une soirée, malgré la fatigue, les mômes sont vraiment incroyables, ils ont appris avec leurs tous nouveaux copains à se perfectionner au maniement de l'épée et à marcher avec des échasses (grande découverte de la soirée). Le point noir de la soirée pour moi fût mon petit Benji terrassé par la fièvre.

Le lendemain matin, nous sommes repartis très tranquillement vers la frontière franco-espagnole avec de nombreuses recommandations de nos hôtes, qui avaient l'habitude du secteur.
Toute la nuit Benji avait été brûlant de fièvre et Pupuce s'était aussi plainte du ventre au petit matin. J'ai donc fait un crochet à la pharmacie et au supermarché, afin d'avoir de quoi manger, boire et se requinquer: smecta, doliprane, galette de riz, crème de riz, compotes, etc ...
Une nouvelle fois mon gps a bien veillé à me faire éviter les autoroutes qui auraient pu me simplifier la vie, mais bon je ne regrette pas. Le paysage était vraiment splendide et j'ai pu m'arrêter pour faire une photo à la frontière, chose difficile sur l'autoroute...... (à suivre)








dimanche 18 septembre 2016

IEF: des cahiers pour une vie entière

Avec 4 enfants, des cahiers j'en ai des montagnes.
Ils ont déjà envahi  mon dressing et mon bureau. Et pour vous avouer: j'en peux plus !!



 J'ai bien pensé à tout mettre dans des cartons et à les stocker dans le garage, mais les souris viendront les grignoter. On m'a suggéré  d'utiliser de grandes malles en ferrailles. Sachant que la plupart de mes enfants sont encore au primaire ça fera beaucoup de malles à la longue pour stocker aussi les cahiers futurs.
Habituée à faire le ménage par le vide, ils devaient donc inévitablement finir en partie  à la poubelle, mais .... tous ces cahiers sont quand même le résultat d'un travail laborieux de prises de notes sur plusieurs mois qui aura demandé une certaine ténacité à  mes chers petits. Qu'en penseront-ils ? "Voilà je passe un an à noircir un cahier qui finira à la poubelle ?" Oh la la, mais quel symbole horrible, qui enlève toute valeur à mes supports formel.
 En même temps j'ai commencé à réfléchir à l’intérêt de noircir tant de pages tous les ans pour finalement entasser des cahiers dans un coin.
Et oui, chaque année nous rabâchons les mêmes leçons. Elles varient en difficultés selon le niveau, mais sinon c'est toujours un peu la même chose. En histoire par exemple Vercingétorix est vu et revu d'années en années. Et puis quel intérêt de copier des leçons si c'est pour les enfermer dans une malle pour les 20, non les 50 ans à venir ?
J'ai donc pris une grande résolution, très inspirée par les diverses pédagogies alternatives (montessori, freinet, Mason etc..) et les familles IEF:
Fini les cahiers à l'année !! Nous aurons des cahiers pour une vie entière
Je m'explique:

En français par exemple, au lieu de recopier inlassablement les mêmes leçons d'orthographe, de grammaire et conjugaison , j'ai attribué à chaque enfant 1 cahier pour tout son cursus, dans lequel il notera ses leçons. L'année suivante, il le réutilisera. A la leçon déjà notée, ill ajoutera peut être des précisions supplémentaires, sans avoir à tout reprendre. Une simple révision suffira.
Revoir la leçon anciennement notée, pour réaliser un exercice, permettra une espèce de "come back"  dans son passé. Le replogeant dans le contexte où les notes avaient été prises. Je suis persuadée qu'au niveau cognitif ce type "d'expérience" a plus d'intérêt que recopier encore une fois une leçon ou la relire sur un nouveau manuel.
Pour les langues étrangères, pareil, un cahier pour tout leur cursus, qui progressera avec l'enfant.
Les matières découverte du monde:
Science et géographie: j'ai repris l'idée du journal. L'enfant y consignera ses découvertes, ce qui l'a intéressé dans la leçon, la sortie du jour. Tel un explorateur qui tient son journal. Il peut revenir en arrière, y relire ses écrits ajouter un détail à son dessin. Fini l'accumulation de leçons destinées à finir dans un carton. Un livre documentaire "home made" à feuilleter quand bon lui semble.
 (j'utilise les cahiers H créés par Eve Herrmann)



Dans le cadre de l'histoire, j'ai plutôt opté pour un classeur. Les enfants sont très attirés par les grands personnages. Ils aiment étudier leur vie et c'est à partir de ces "héros" que l'ont peut retracer l'histoire. Ensuite il faut classer tout ce petit monde dans le temps afin que nos petits comprennent bien qu'entre les dinosaures et mémé il y a eu beaucoup, beaucoup de temps. De nombreux parents utilisent de grandes frises chronologiques. Hors  ma maison est un peu petite. J'ai déjà pas réussi à caser une poutre du temps donc une frise historique ça va être difficile. J'ai pensé à la faire pliante, mais cela me semblait compliqué à utiliser au quotidien. J'ai eu vent du livre des siècles dans la pédagogie Charlotte Mason, et j'ai bien accroché sur le concept. Par contre faire cela dans un cahier n'était pas pratique. Ma question principale était: comment savoir le nombre pages à laisser entre deux sujets historiques. J'avais peur de me sentir à l'étroit. L'idée du classeur est ainsi venue.  C'est plus simple pour le classement, tu peux facilement glisser des dessins, plusieurs copies entre deux sujet déjà abordés tout en respectant la chronologie. D'ailleurs le classement poussera l'enfant à s'interroger sur les dates pour bien organiser son classeur, on a alors une chance qu'il en mémorise quelques une.
Donc pour chaque thème, héros, un court texte est écrit sur une copie qui fait face à une feuille blanche sur laquelle l'enfant pourra dessiner une scène, un objet etc.. qui l'aura marqué. Les feuilles blanches proviennent d'un bloc à dessin format A3.
Avec ce classeur, on revient encore à l'idée de ne pas réécrire 10 fois que Vercingétorix était un jeune chef gaulois. On se concentrera sur d'autres aspects de sa vie, voir d'autres personnages gaulois.




En voulant résoudre un problème de rangement ménager, je me suis interrogée sur l'intérêt de cumuler tant de cahiers et sur l'idée de réduire un peu plus notre consommation afin d'aller à l'essentiel.
L'idée est donc la suivante: stopper un certain gaspillage de papier en s'affranchissant une fois de plus des habitudes de l'éducation nationale et revenir à des façons de faire plus simples à l'image de nos aïeux. Celle de consigner le savoir dans un cahier pour du long terme, afin de le conserver à porter de main pour le réutiliser ou l'approfondir. 
Je suis convaincue que cela aura aussi un impact sur la manière dont les enfants appréhenderont la prise de note. Lorsqu'ils écriront leurs leçons ce sera pour la vie. Ce qui les encouragera à s'appliquer non pas pour faire plaisir à maman et être félicité, mais pour pouvoir se relire eux-même et y retrouver avec plaisir toutes leurs découvertes dans un livre qu'ils auront créé eux-mêmes.

















( Etant donné qu'en ce moment sur la toile s'exprimer devient difficile je tiens à préciser la chose suivante: avant de me faire allumer par tous les parents qui ne font pas comme moi et qui se sentiront jugés. Cet article est ma vision perso, pour mon cas perso, selon les raisons qui sont énumérées . Après vous, vous faites ce qui vous semble juste pour vous et votre famille. Je partage mon expérience et ma réflexion car je me suis dit "peut être cela intéressera des familles" , non pas pour faire une critique de votre mode de vie)

samedi 23 juillet 2016

Bilan de notre deuxième année d'IEF: 2015-2016



Et bien voilà une deuxième année d'IEF (instruction en famille) qui s'achève pour nous. 
J'avais pris la décision l'année dernière d'alléger notre programme de formel, en supprimant de nombreuse matières  comme l'histoire, la géographie, les sciences et les langues.  Pour ces domaines, ils étaient totalement libres de ne rien faire ou de faire. Nous nous sommes cantonnés au français Kerlann et à la méthode singapour pour les maths. 



J'avais pris cette grande décision, pour des raisons financières, car les cours sont onéreux, mais aussi parce qu'à la fin de l'année précédente les devoirs j'en avais vraiment ras la casquette !! Les photocopies, la pression d'un cursus complet, les coquilles et le rythme d'écriture qui ne suivait pas avaient eu raison de mon enthousiasme. 
Cette année nous nous sommes offerts des vacances intellectuelles et j'ai pu aussi vérifier l'adage "moins on en fait, moins on a envie d'en faire". Et oui je pensais qu'avec seulement 2 matières de formel, cela leur permettrait d'avoir plus de temps pour eux et donc de s'adonner à leurs centres d'intérêts. 
 Et bien non pas du tout, c'est un peu comme lorsque vous avez une tonne de vaisselle à faire dans l'évier. Vous serez plus rapide à exécuter cette tâche tandis qu'un bol seul pourrait traîner plusieurs jours. Les cours, c'était un peu pareil. Donc leçon pour l'année prochaine: il vaut mieux un programme de travail bien "fourni" et de qualité, plutôt que d'être "entre deux chaises" et de bidouiller un semblant de temps formel. 




Donc l'année prochaine, on est reparti avec un programme bien chargé. Pour que chacun est matière à travailler, plutôt que de rêvasser des heures devant un exercice de 3 lignes.


  • Maxou débutera la sixième aux cours du sacré coeur. Et oui on quitte Kerlann, envie de changer d'air et c'est surtout beaucoup moins cher chez eux. Pour lui le programme sera trèèèès chargé, j'ai envie de le mettre à l'épreuve pour évaluer sa capacité à s'organiser intellectuellement et surtout de savoir jusqu'où va son extraordinaire mémoire. Il doute toujours beaucoup de lui même et ce genre de challenge l'aide à prendre confiance en lui.  Donc les matières au programme pour l'année prochaine seront: Français, maths, hist/géo, science, physique/chimie, latin, espagnol et anglais. Il aura de quoi s'occuper. 


  • Pupuce ma nouvelle lectrice débutante, attaquera le CE1 kerlann. C'est une année difficile en général, car il y a un rythme de travail à prendre et à 6ans et demi ils sont encore très bout de chou. Mais fort de mon expérience je pense réussir à lui permettre de passer une bonne année de CE1 sachant que mon CP maison a été axé sur une préparation à ce fameux CE1 Kerlann. 


  • Ma nounoute quant à elle aura droit à un programme très particulier. Français Kerlann niveau CM1, les maths  la méthode singapour niveau CM1, pour l' Hist/géo et science elle reprendra le programme avec Pupuce , pour les langues je laisse tomber l'anglais qu'elle ne retient pas du tout et elle fera l'espagnol avec son frère aîné. 

Maxou et Pupuce seront en cursus avec devoirs à rendre, contrairement à Nounoute qui n'aura pas cette contrainte. Pourquoi ? Parce que je n'ai pas trouvé de cours qui proposent le programme que je viens de vous énoncer et contrairement au deux autres elle n'a pas ce désir de se mesurer. Elle est au contact des deux autres qui ont des centres d'intérêts très riches au point de vu du formel, donc même si elle ne suit pas spécifiquement un programme, elle emmagasine des connaissances. Je préfère donc lui proposer un cadre formel où elle se sentira valorisée et enthousiasmant.



L'année dernière je vous avez dit que les langues vivantes seraient ma priorité. Je m'y suis tenue à tel point que je suis même repartie en remise à niveau d'anglais et que j'ai passé le TOEIC. C'est bête que l'inspecteur ne m'ai pas interrogé car j'étais super au point lol
Trêve de plaisanteries, les enfants ont vu pas mal de comptines anglophones et espagnoles. Twini et twiki ont été de charmant compagnons pour introduire les sonorités anglaises et du vocabulaire. Les enfants ont pris confiance en eux et sont devenus de plus en plus curieux. J'espère que cela portera ses fruits pour l'année prochaine.

Même si je misais sur des vacances intellectuelles, notre année n'a pas été de tout repos avec mon retour à l'emploi et mes formations qui se sont enchaînées, sans parlé du papa qui est parti 5 mois à l'autre bout du monde. J'espère que l'année prochaine sera rythmée, uniquement, par les cours et mes heures d'écriture.
Je vous souhaite à tous de bonnes vacances et on se retrouve fin août pour préparer la #nonrentreescolaire ;)







mercredi 13 juillet 2016

{cours Kerlann}: les devoirs à rendre



Le sujet du jour sera les devoirs à rendre des cours Kerlann.
Vous êtes nombreux à vous demander comment cette étape se déroule. Le gros avantages des cours kerlann est que vous n'aurez que 8 devoirs à rendre pour chaque matière en tout est pour tout, contrairement à d'autres cours par correspondance dont le nombre peut varier du double au triple.
Je vais vous présenter ce qui correspond à un envoi de devoirs à renvoyer dans chaque matière, pour le niveau CE1.  J'ai pratiqué  tous les niveaux des cours kerlann, excepté le CP, et c'est à chaque fois le même type d'organisation.


Les matières "découverte du monde" :




Il s'agit de la science, l'histoire et la géographie. Ces devoirs se portent sur 3 semaines de travail soit 3 leçons par matière. Les devoirs des cours par correspondance Kerlann dans ces matières se présentent sous la forme d'une série de questions sur toutes les leçons étudiées depuis 3 semaines.
Sur la photo de droite je vous présente un devoir d'histoire. Pour chaque question, l'enfant devra donner une réponse la plus précise possible, bien formulée c'est important (sujet, verbe complément; bref une phrase)
A cette époque j'avais photocopié les sujets, mais finalement après réflexion le plus malin est d'écrire soit même les question sur la copie de l'enfant. On s'épargne des achats de cartouches onéreuses et du papier gâché.
Parfois certains devoirs peuvent avoir un exercice à trous: une carte à colorier, un schéma à compléter etc.. Il sera aussi à photocopier et à ajouter à l'envoi.



L'anglais


C'est généralement un polycopié à remplir (à confirmer pour le CM2). A chaque fois j'ai photocopié le devoir, puis l'enfant à répondu sur la copie que nous avons renvoyée.



Les devoirs des matières "découverte du monde" et d'anglais sont à faire EN PLUS du programme quotidien KERLANN. 
Durant, la semaine de devoirs il faudra prévoir des créneaux horaires supplémentaires pour les réaliser.



Les mathématiques


Ils sont sous la forme d'un fichier, donc cette fois-ci pas de photocopie à faire. mes enfants ont répondu, le plus proprement possible sur copie. Pour les présentations de problème je vous renvoie à ce tuto que j'ai fait ICI.
Les devoirs de mathématiques seront à faire au fur et à mesure des semaines et sont inclus dans l'organisation quotidienne.



Le français


En général le devoir de français est constitué d'une rédaction, d'une dictée, d'une analyse grammaticale (pour les plus grands une analyse logique et un exercice de conjugaison) et de la fiche " Le bon temps". Tout ce travail est intégré au programme Kerlann quotidien.
Pour la rédaction, j'écris ou je fais recopier le sujet sur la copie.
La dictée est réalisée sur une copie avec son analyse grammaticale, normalement vous devez photocopier le sujet, mais vous pouvez aussi recopier les questions ;)
 La feuille du "bon temps" est un grand tableau dans lequel l'enfant récite ses conjugaisons apprises. A chaque devoir, vous ne devez envoyer qu'UNE feuille, hors vous vous rendrez compte que dès le CE1 l'enfant récite plus d'une feuille toutes les 3 semaines. Je vous encourage à faire varier les méthodes de récitations des conjugaisons.Un coup la feuille du bon temps, un coup la méthde de petits homeschoolers avec ses pots de pop corn, il y aura ainsi une vraie gymnastique intellectuelle. Toujours dans cet esprit d'économie de photocopies inutiles, vous n'aurez pas à utiliser du papier et de l'encre pour imprimer des tableaux inutilement.


le bon temps



Pour les petits CE1, vous aurez en plus ce que l'on appelle la BCD. Il s'agit d'un texte imprimé, qu'il faudra photocopier et de questions à répondre directement sur des fiches, qui seront elles aussi à photocopier.
Soit vous photocopiez tout textes+ fiches de questions soit vous êtes radins et  vous  recopierez les questions sur une copie où l'enfant répondra.







Je vous avoue que la première année avec mes deux aînés aux cours Kerlann, les photocopies de devoirs, de leçons et d'exercices m'ont vite rendue dingue. Je passais mon temps à courir après les cartouches et la quantité de papier utilisée inutilement, me rendait malade.


L'année suivante, j'ai investi dans de bons stylos plume bien confortables et l'huile de coude n'a jamais fait de mal à qui que ce soit.
Pour les petits CE1, ou les enfants tout juste déscolarisés le niveau de travail Kerlann demandé peut  vite devenir pesante, je vous encourage à écrire à leur place si besoin, voir à moduler les niveaux. Si il a des points faibles en français ne lui imposez pas un niveau trop élevé et au contraire si il est passionné par la découverte du monde choisissez un niveau plus élevé. C'est tout l'avantage de l'instruction en famille, l'enseignement est à la carte au rythme de l'enfant.
Dernière chose... S'il vous arrive d'oublier un exercice, pas de panique. En général les correcteurs sont sympa et vous pourrez le glisser dans l'envoi suivant. ;)
Je n'ai jamais réussi à renvoyer mes devoirs en temps et en heure, là encore pas de panique, le monde ne s'écroulera pas. tout vas bien vous êtes en IEF.



Retrouvez tous mes articles sur les cours kerlann




 



mardi 17 mai 2016

Récits de l'Inde illustrés {éditions Usborne}



Ce livre nous a été offert par les éditions Usborne

Celle qui a beaucoup aimé les récits de l'Inde illustrés, accrochez-vous ...ma Nounoute !! Oui, oui ce n'est pas une blague. Le pavé de 256 pages, ma 9 ans dyslexique l'a dévoré tout cru.
Elle avait déjà fait la démonstration de ses compétences de lectrices avec Rêve aux lettres, j'ai été heureusement surprise de la voir à nouveau enthousiaste pour des textes.

Depuis le CP, où un de ses copains de classe avait raconté son voyage en Inde, ma nounoute se passionne pour ce pays. Je lui avait déjà lu la Petite Princesse de Frances H Burnett et lorsque les éditions Usborne m'ont proposé de tester "Les Récits de L'Inde illustré", j'ai sauté sur l'occasion en pensant à ma fille.
A la réception, j'ai eu quelques doutes, car contrairement aux mythes grecs illustrés que j'avais déjà pu découvrir, celui-ci a plus de textes que d'illustrations. Intérieurement, je me suis dit "C'est fichu, Nounoute ne le lira jamais" Tu parles !! Elle me l'a presque arraché des mains et durant plusieurs jours patiemment, a lu chacunes des histoires. Au final, se sont celles avec les animaux qu'elle a le mieux compris. On en a eu à souper du chacal bleu, les autres un peu moins, mais ce n'est pas grave, elle était super fière.

Pour ma part, comme d'habitude je suis fan de leurs illustrations et le ruban marque-pages qui donne un certain charme au livre.
Il s'agit de contes traditionnels indiens adaptés aux enfants. Ils seront captivés par les exploits des divinités hindoues et leurs ruses.
Je recommande ce livre à partir de 8 ans pour les jeunes lecteurs, dès 3 ans si c'est une lecture offerte.

Le voici en images:








Où l'acheter ? je vous mets un lien commercial juste en dessous






D'autres présentations de livres des éditions Usborne

Un grand merci à Nathalie et aux éditions Usborne




dimanche 17 avril 2016

IEF: suis-je capable d'instruire mes enfants ?

Lors de ma formation, mon tuteur m'a posé la question suivante:
"Es-tu trilingue ou bien as-tu des diplômes pour instruire tes enfants ? Ton aîné va rentrer au collège, pense-tu être vraiment à la hauteur ? à ce niveau ça commence à être compliqué, non ?"
Voici la ritournelle que tous parents instruisant en famille ont bien entendue cent fois.




A la maternelle: " comment vas-tu lui apprendre les bases du graphismes ? à bien tenir son crayon ? faire de beaux bonhommes ?" Il y arrive très bien tout seul, merci. Mais à quoi sert, vraiment, cette maternelle ? oui, moi aussi je me pose la même question ....

En primaire: "Il faut être diplômé pour apprendre aux enfants à lire, non ?" Une bonne méthode syllabique fait grandement l'affaire et si vous êtes suffisamment patient, de nos jours, de nombreux enfants relèvent ce challenge d'eux même. Exactement de la même manière qu'ils ont appris à parler, marcher, tenir leur cuillère..en vous regardant faire.

Pour le collège, n'en parlons pas: il est indispensable d'avoir un master de science, de littérature et être trilingue (comme je le stipule plus haut). Et, ho !!! franchement.... c'est mettre le corps professoral de l'éducation nationale sur un pied d'estale qu'il ne mérite pas. Avec leurs salaires misérables, le ministère de l'éducation n'attire que des gens peux compétents. Il y a des passionnés comme partout, mais dans la scolarité d'un enfant ils se compteront sur la main ces êtres charismatiques et pédagogues.  On se souvient tous du titre du figaro "devenir prof avec 4/20 de moyenne c'est possible ..." (plus d'info ICI)


Bref, bien sûr que j'ai des points faibles et que je ne sais pas tout faire.
Mais heureusement, de nos jours le savoir se partage et n'est plus réservé à une élite . Les bibliothèques, musés, MOOC, internet lui même, bien évidemment, sont accessible à tout un chacun. Il reste les cours par correspondance, financés en parti par l'allocation rentrée scolaire, pour ceux qui ont besoin d'une trame quotidienne.

Ce que j'enseigne à mes enfants c'est ce que je sais, mais surtout à être autonome dans cette quête du savoir. Il es primordiale qu'ils sachent, où, chercher l'information dont ils ont besoin:

  •  un mot dans le dictionnaire, 
  • la bonne conjugaison dans un Bescherelle, 
  • utiliser l'ordinateur pour trouver les ouvrages concernant leur centre d'intérêt du moment.
  • etc..





Les vraies personnes qui les instruisent, ce sont leur curiosité naturelle et l'enthousiasme qui les anime. Je ne suis que l'observatrice de leur progrès, un guide dans les périodes de doutes et celle qui leur demande de ranger leurs jouets 10 fois par jours....





Mais si c'est vrai, je vous assure les enfants ne sont pas fainéants et peuvent être avides de savoir. A nous de leur donner accès à tous ces outils merveilleux et surtout d'accepter que leur passion du moment n'est pas forcément celle du programme de l'éducation nationale. 

Et vous que répondez-vous à cette ritournelle ?