Affichage des articles dont le libellé est un peu de nous. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est un peu de nous. Afficher tous les articles

dimanche 7 janvier 2018

Bilan du premier trimestre à l'école et blog en pause



Les vacances d'hiver s'achèvent et j'aurais dû écrire ce billet bilan du premier trimestre des enfants à l'école il y a une quinzaine de jours ... Le temps passe décidément trop vite.
J'en profite aussi pour vous annoncer que le blog sera mis en sommeil pour les mois et peut être les années à venir...
Allez je vous explique tout:

Donc comme j'en avais parlé dans une série de billets intitulés "Back to school", les enfants ont repris le chemin de l'école. La rentrée s'est bien passée, pas de grands drames. Je vous avoue que ça me réjouit car je me sens incapable de refaire l'école à la maison pour l'instant.

Maxou s'est très bien adapté.  Le collège Sainte Marthe Chavagnes et sa classe pour les précoces (j'en parle ici) est un oasis dans notre traversée du désert.
Son saut de classe s'est très bien passé grâce à la confiance que l'équipe pédagogique a placée en Maxou. J'ai pu constater l'impact plus que positif de l'effet Pygmalion. On a un peu bataillé tout de même pour quitter l'option latin. Comment expliquer à la pauvre prof sans la vexer, qu'une matière où aucune progression n'est possible n'intéressera pas Maxou et que non, il ne souhaite pas d'exercices supplémentaires. Il ne veut tout simplement pas perdre son temps 1h30 par semaine. Il continuera cette matière en autodidacte comme il l'a fait l'année précédente, juste pour le plaisir d'apprendre. Les clichés ont la vie dure et il est encore très compliqué pour le commun des mortels de comprendre que tous les précoces ne se complaisent pas dans des 18 de moyenne et que l'extase intellectuelle se cache plutôt dans une matière où il aura 12 de moyenne.
Pour conclure, Maxou achève son premier trimestre avec une moyenne très honorable pour un saut de classe et sachant que depuis 3 ans les contraintes scolaires n'étaient pas du tout les mêmes. Ses professeurs l'ont trouvé très organisé et sérieux. Ils l'ont aussi félicité pour son effort d'intégration au sein de la classe constituée depuis deux ans déjà. Pour le prochain trimestre on a fixé tous les deux quelques objectifs de progression notamment en espagnol.

Nounoute est notre grande fierté. Ses résultats ont donné tort à l'inspecteur qui présageait un échec au collège et souhaitait la voir redoubler. Vous vous en doutez.. je me suis fait plaisir en lui écrivant.
Elle a eu de très bons résultats en mathématiques et pourtant le premier trimestre était consacré à la géométrie. Avec la méthode Singapour nous n'avions jamais abordé cette thématique. Elle s'est débrouillée comme une chef. En même temps, apprendre à tracer un segment, une droite, etc. ce n'est vraiment pas sorcier. En français la matière qui lui pose le plus de problème, elle a eu un 10 de moyenne avant tout pour l'encourager. J'ai montré à ma fille que sur ses évaluations nationales elle avait eu de bien meilleurs résultats en Français qu'en mathématiques. Je lui ai donc demandé de se faire plus confiance.
En anglais on est bien content d'avoir notre nounou Betty, car sa prof est une adepte de la méthode globale pour les apprentissage ce qui pénalise toujours Nounoute . Les journées d'école sont longues pour elle et je ne peux malheureusement pas en rajouter pour rehausser un peu le niveau. Pour l'année prochaine, je cogite le choix de la LV2 pour ne pas laisser cette matière à l'EN et soulager son cursus. Car il est clair que les enfants passent beaucoup de temps en classe pour un rendement moindre qu'à la maison.

Pupuce n'a pas eu de carnet de notes et soyons sincère ça ne me dérange aucunement. Je n'ai pas besoin d'un bulletin pour évaluer les progrès de ma fifille. Elle est toujours aussi passionnée par la vie et les apprentissages malgré la vilaine anorexie intellectuelle qu'elle subit en CE2.
Pour l'année prochaine je réfléchis à un retour en IEF, probable. Car on ne saute pas un CM1, mais pour l'instant rien n'est vraiment décidé.
Actuellement, je complète à la maison avec du travail supplémentaire.

Benji est très heureux en maternelle. Il est pressé d'intégrer la grande école l'année prochaine. Pupuce restera peut être pour y voir son petit frère. Les apprentissages ne lui pausent pas de difficultés, malgré qu'il ait toujours été en unschooling à la maison. Il est entré dans l'apprentissage de la lecture et la reconnaissance des sons. Les mathématiques l’intéressent énormément. Pour Noël, j'ai ajouté à sa liste un monopoly junior, histoire de ne pas que dénombrer des papillons, canards ou abeilles.
 A la maison, il demande à travailler aussi sur des cahier d'activités.

Pour les petits, l'IEF n'a jamais vraiment pris fin.

Quant à maman, elle aide ses petits ponctuellement dans leurs travaux scolaires. On s'accorde le samedi matin et le mercredi aprem pour les deux collégiens qui ont une masse de travail plus importante. Comme lorsque je faisais l'IEF, j'ai conservé ce rôle de "maman qui tient la main pour apprendre" comme si à mes côtés tout prenait du sens.
Maxou a de moins en moins besoin de moi. Avec la maturité, il s'émancipe chaque jours un peu plus.
A présent la plupart de mon temps est consacré tout d'abord à mon projet d'entreprise, car pour rester disponible vis à vis de ma famille être à mon compte c'est ce qui est le plus simple actuellement.
Lancer son entreprise prend énormément de temps et que dans la vie il faut savoir faire des choix, je vais donc mettre en sommeil ce blog qui a vécu durant presque 4 ans.
Notre chemin s'écarte de plus en plus de l'IEF et au commencement ce blog racontait notre cheminement en IEF.
Je ferais donc un peu de rangement pour le laisser en ordre et facile à consulter puis ce sera la pause.

Echappés du bocal ce n'est pas qu'un blog, mais aussi une chaîne youtube et un profil instagram. Eux continueront à vivre l'un plus assidûment que l'autre comme cela a toujours été le cas.
Je continuerai à écrire sur notre matériel d'apprentissage, mais cette fois-ci sur le blog Tout pour l'IEF, qui avait été créé pour y présenter du matériel pédagogique.

Sinon, je continuerai aussi d'animer et modérer les groupes facebook:


Pour ceux qui s'intéressent à mon projet pro et bien je vais  faire ce que j'aime: écrire pour le web et concevoir des sites internet. J'ai aussi créé une page facebook où je partage mes tuyaux de geek adepte du gratos pour créer du contenu web et valoriser votre entreprise ou association facilement pour presque rien. Si ça vous intéresse venez me rejoindre;).

Sur ceux, je vous embrasse tous bien fort virtuellement.
Je vous remercie pour tous vos commentaires, vos likes, vos partages car il n'y a pas plus belle récompense lorsqu'on écrit sur le web. Les stats s'est bien, mais un commentaire fait toujours chaud au coeur.
Je vous souhaite à tous une bonne continuation...





dimanche 11 décembre 2016

Direction l'Espagne: Retour à la maison... ( Madrid)


Et voilà notre voyage touche à sa fin c'est l'heure du retour à la maison ...

Il y a quelque temps je vous annonçais ICI mon départ imminent pour l'Espagne. C'est au travers de plusieurs billets, que je vous raconterai notre aventure en famille. Ce périple de presque 2000km vers la Azohia (Espagne), a commencé sans papa et en prime avec un épisode cévenole. Barcelone fût notre première escale espagnole. Nous y avons passé une journée riche en découvertes. Ensuite nous avons filé comme des flèche en pleine nuit pour un levé de soleil inoubliable à la Manga. La Azohia et Carthagène ont été nos destinations suivantes. A présent c'est l'heure du retour, avec en plus, par rapport à l'aller, une caravane. 

Cela fait 9 jours que nous sommes partis de la maison et notre temps de vacances s'achève. Pour le retour, nous aurons, en plus,  la caravane de mon oncle que nous étions venus chercher sur zone. Notre véhicule très chargé, nous avons décidé de repartir par l'itinéraire le plus court et surtout moins onéreux. Soit en passant par Madrid.








Vous vous en doutez, avec une caravane supplémentaire, nous avons été de vraies tortues sur le chemin du retour. Difficile de dépasser les 100km/h, sous peine d'être emportés par le premier camion qui passe.
La route a été longue, très longue. Heureusement les enfants ont été mignons et ce sont occupés gentiment.






Au préalable, j'avais repéré un camping pour la nuit à proximité de Madrid : le camping OSUNA (site web)
Bien situé, il est à 10min à pied d'une station de métro. Sauf, que franchement après plusieurs heures de route, + la barrière de la langue qui commençait sérieusement à me peser et bien on est resté  tranquille au camping et les mômes ont joué dans les espaces verts. Nous n'avons donc pas visité Madrid. 💔
Ce camping est  propre.... mais bon c'est vraiment pour y passer la nuit. "No hablo frances" pour changer "y un poco ingles", bref comme d'habitude. En Espagne vaut mieux parler un chouille Espagnol, sinon la vie peut vite devenir fatigante.








On a profité de ce temps de répit pour écrire nos cartes postales et nous coucher tôt. Ainsi dès 4h du mat, nous étions repartis.
Les enfants qui ont découvert les joies de la nuitée en caravane ont beaucoup apprécié. Ils ont hâte que nous repartions, en caravane cette fois, pour de nouvelles aventures.









La suite du périple s'est poursuivit à petite vitesse, sans pouvoir faire de détours ou d'escales, malheureusement pressés par le temps. 💔
Nous sommes arrivés chez nous en fin d'après-midi,exténués, mais contents de retrouver notre foyer.

Mon mari et moi pensons repartir prochainement, cette fois-ci plutôt dans le Nord Ouest de l'Espagne. Si vous avez de bonnes adresses dans ce secteur, surtout n'hésitez pas à faire vos recommandations en commentaire ci -dessous.

Retrouvez le fil de l'histoire avec les autres billets 





lundi 5 décembre 2016

Direction l'Espagne: La Azohia et Carthagène part 4


La Azohia et Carthagène sont nos deux prochaines visites, je vous raconte tout dans ce billet.
Il y a quelque temps je vous annonçais ICI mon départ imminent pour l'Espagne. C'est au travers de plusieurs billets, que je vous raconterai notre aventure en famille. Ce périple de presque 2000km vers la Azohia (Espagne), a commencé sans papa et en prime avec un épisode cévenole. Barcelone fût notre première escale espagnole. Nous y avons passé une journée riche en découvertes. Ensuite nous avons filé comme des flèche en pleine nuit pour un levé de soleil inoubliable à la Manga. Nous voici à présent sur notre lieu de séjour la Azohia...

La Azohia est un village niché entre les collines arides et la mer méditerranée, juste à côté d'Isla plana  et de Mazarron.




Mes parents y ont loué une petite maison typique en bord de mer.


A notre arrivé j'ai pu connaître de nouveau un grand moment de solitude linguistique avec les propriétaires qui ne parlaient qu'Espagnol. Au moins l'état des lieux a été très rapide. Une fois les clés en main, malgré le grand soleil et la plage à 50 m, nous avons déchargé la voiture, déjeuné ce qui nous restait de pique-nique et foncé faire une grosse sieste bien méritée afin de récupérer un peu de la nuit. 
Notre séjour sur la Azohia s'est partagé entre rando dans les collines, le parc de jeux juste à côté de la maison (en Espagne du moins sur Barcelone, Carthagène et la Azohia nous avons vu des parc de jeux tous les 200 m), la plage et le lidl de Mazarron. 
Le village était très calme, ce qui a permis aux enfants de circuler librement et tranquillement. Chaque jour c'était très amusant de guetter les marchands ambulants qui venaient vendre du pain, des légumes ou du fromage à notre porte. L'occasion d'exercer notre espagnol car comme toujours "no hablo frances y no ingles" .
Si un jour vous faites escale dans ce petit village le lieu incontournable à visiter est la tour sainte Hélène et son magnifique point de vue. 
La plage est très bien aménagée avec sa longue promenade bordée de dattiers couverts de fruits. La côte rocheuses par endroits abritait de petits animaux marins passionnants. Les fans de plongée sous marine pourront se régaler. Nous avons d'ailleurs croisé une pieuvre qui a tenté de s'accrocher à ma jambe. Grand moment d'effroi de maman qui a provoqué l'hilarité générale. 
Le gros bémol pour moi fût l'absence total de wifi, même dans les lieux public. J'ai été très très malheureuse. Et la plage "caillouteuse" de la Azohia pas top du tout. Ce n'était pas des galets, mais bien des pierres pas spécialement polies par la mer ... nous avions vraiment la nostalgie de la plage du sable fin de la Manga.



Durant notre semaine à la Azohia, nous avons repris la voiture pour découvrir Carthagène et ses vestiges de l'antiquité. Notre première visite fût le musée ARQUA (musée national d'archéologie sous marine) Gratuit pour les séniors et les - 18 ans. L'archéologie sous- marine y est présentée de manière ludique et de nombreux objets antiques y sont exposés.


Ensuite nous nous sommes rendus à l'impressionnant théâtre romain de Carthagène. Un peu plus onéreux puisque le prix de l'entrée est de 6€ par adulte et 5€ pour les enfants. Mais l'expérience est unique !! 


Pour le déjeuner, zou !! direction la Manga. Oui c'est clair on est devenu fan. 
En Espagne il faut savoir que l'heure du déjeuner est 14h-15h donc nous les petits français on est toujours très en avance pour les restaurateurs. Nous avons trouvé une sorte de brasserie version Espagnol et là on s'est offert une méga super paella faite maison.  Puis bien sûr plage pour digérer le festin. Les rouleaux, le sable fin , bref c'était encore le rêve. La Manga on aime !!!



Le vendredi est arrivé bien vite et l'heure du retour a sonné, car pour nous les vacances ne sont pas à rallonge. Durant le retour nous aurons un compagnon de plus: la caravane de mon oncle que nous étions venue chercher sur zone. Mais ça c'est une autre histoire que je vous raconterai la prochaine fois....

Retrouvez le fil de l'histoire avec les autres billets 







mercredi 23 novembre 2016

Notre liste de Noël 2016



Comme chaque année je partage avec vous notre liste de Noël 2016.
Du 20 novembre au  17 décembre, nous fêterons 3 anniversaires, en ajoutant Noël, la fin d'année  représente une looooongue période de distribution de cadeaux.



Depuis plusieurs années déjà, je ne couvre plus mes enfants de mille et un cadeaux, car cela ne leur apporte qu'un bonheur superficiel et avec 4 petits, ma maison ressemble à une ludothèque géante. Si seulement, ils jouaient avec tout, mais non au contraire. J'entends souvent cette rengaine "Je m'ennnuiiiie". Lorsque j'émets l'hypothèse de faire du vide, je me confronte aux filles qui refusent de vendre quoi que ce soit.  Donc pour la fin de l'année, nous choisissons de faire simple.
Dans cette liste vous trouverez les cadeaux de Noël ainsi que ceux des anniversaires de mes 3 derniers. Pour les choisir, je pense à l'IEF bien sûr, à la beauté et la qualité du produit, mais aussi à sa pertinence. Il doit être LE bon cadeau pour l'enfant.





Benji 4 ans:


  • un engin Burder : camion de chantier + pelleteuse  🎂

  • une voiture cars télécommandée majorette 🎂  de la part de mes parents)

  • un livre tip toi sur  le thème des pirates (🎄 de la part de mes parents)

  • jeu de société haba pour apprendre à compter 🎄





Pupuce 7 ans 

  • un radio CD lexibook  🎂
  • un jeu d'arcade lexibook (🎄 de la part de mes parents)
  • un abonnement Epopia  🎂





Nounoute 10ans 


  • playmobil centre de soin des licornes  🎂

  • un livre artiste édition usborne 🎄
  • coffret buki agua 🎄 de la part de mes parents)


  • un abonnement Epopia  🎂






Maxou 11ans


  • Un drône 🎄
  • un coffret sentosphère aquarellum thème cosmos ( 🎄 de la part de mes parents)





Cadeaux collectifs:


  • Hue animation studio (je vous en parle ICI
  • Tangram 

Un coup de coeur pour un produit ? où l'acheter ? 
Il vous suffit de cliquer sur les images ci-dessous (liens affiliés amazon) ou sur les logos des sites vendeurs.

                

cliquez sur l'image


cliquez sur l'image

Les enfants recevront encore d'autres cadeaux de la part des oncles, tantes et du côté des parents de mon époux, mais ceux là ne sont pas encore achetés, ni choisis.


Retrouvez toutes nos listes de Noël 















lundi 21 novembre 2016

Direction l'Espagne: La dernière ligne droite avant la Azohia ... part 3



 Nous voici sur la dernière ligne droite avant la Azohia. 643 km une peccadille dans notre voyage.
Il y a quelque temps je vous annonçais ICI mon départ imminent pour l'Espagne.
Au travers de plusieurs billets, je vous raconterai notre aventure en famille
Ce périple de presque 2000km vers la Azohia (Espagne), a commencé sans papa et en prime avec un épisode cévenole. Barcelone fût notre première escale espagnole. Nous y avons passé une journée riche en découvertes. 


Toute l'année Papa poisson travaille sur Lyon, alors que nous vivons en Charente. Cet éloignement géographique est dû à un marché de l'immobilier catastrophique dans notre secteur. Nous n'avons pas pu vendre notre maison et le suivre lors de sa mutation. Depuis 4 ans, il enchaîne les kilomètres et nous, nous débrouillons au maximum sans lui. 
Lors de la préparation de notre voyage, nous avions convenu, papa poisson et moi, qu'il serait plus simple et plus rapide qu'il nous retrouve en avion à Barcelone (2h de vol Lyon Barcelone), plutôt qu'il perde son temps et son énergie à revenir en Charente en voiture. C'est tout de même 6h de route en moins pour lui.
Après l'avoir récupéré à l'aéroport, nous avons poursuivi notre chemin vers la Azohia sur l'autoroute AP-7 de la Costa Brava de nuit. Rouler une fois le soleil couché, n'était pas notre première idée, mais après avoir peser le pour et le contre, c'est cette option que nous avons retenue. ( Nous évitions le soleil qui tape sur la voiture, une dépense de logement inutile et l'homme préfère rouler de nuit)


L'homme a conduit plusieurs heures tandis que nous dormions tous, puis finalement vers 2h du matin, il n'en pouvait plus, alors nous nous sommes arrêtés sur une aire d'autoroute pour dormir car j'étais trop fatiguée pour prendre le relais.
Alors ATTENTION, si vous pouvez éviter cette option, faite le. Il faut savoir une chose, c'est que les aires d'autoroutes espagnoles sont des pièges à touristes. Régulièrement ceux-ci se font dépouiller lors de pause pipi ou justement pour un somme. D'ailleurs mes parents qui nous ont rejoint le lendemain se sont fait voler un sac lors d'un arrêt "p'tit coin". Les pirates n'ont pas hésité à passer la main par la fenêtre, même avec un occupant à l'intérieur de la voiture, pour se saisir du sac et se sont enfuit sans demander leur reste.
Pour cet arrêt risqué nous avions bouclé la voiture et nous dedans.


La jambe complètement endolorie, j'ai ouvert un oeil vers 4h du matin. Papa poisson plié en deux sur son siège tentait d'étaler ses jambes sur le tableau bord. Une scène hilarante, qui nous amuse encore beaucoup. Ayant retrouvé un semblant de pêche, je suis sortie du véhicule en lui disant " Allez, c'est bon je vais prendre le volant". Trop content de pouvoir s'étendre un peu, il s'est jeté sur ma place. Dehors, dans l'air frais du matin , j'ai étiré ce qui me restait de dos et hop, on est reparti.




Ce qui m'avait motivé à reprendre le volant était notre projet d'offrir aux enfants un réveil sur la Manga. Il ne nous restait plus que quelques heures avant le lever du soleil.

La Manga est une bande de terre de 500 m de large et 21 km de long qui sépare la méditerranée de la lagune d'eau saléee (petite mer). Elle est connu pour la beauté de ses rivages, son eau turquoise et son sable fin.




Il n'y avait que 2h de route, mais elles ont été difficiles. Je ne m'étais pas assez reposée. Finalement, on a réussi. A notre arrivée sur la Manga, l'obscurité était encore très présente. A tel point que ce fût compliqué de s'y retrouver au début. Sur la route principale de la Manga, vous êtes entouré de grands immeubles qui vous cachent la vue. Où était la mer, où était la lagune ?
J'ai réveillé papa poisson qui ronflait encore pour qu'il m'aide.
D'un commun accord nous avons décidé de nous arrêter dans une espèce de bar pour prendre un petit déjeuner. Chocolat chaud, grand café et chocolatines géantes pour tout le monde !!!
Chéri est parti en repérage à pied pour trouver la plage, qui était en faite juste derrière les  d'immeubles géant alignés tout le long de la route.
Le sable était doux, la mer tiède. Nous avons assisté au lever du soleil les pieds dans l'eau.
La nuit difficile oubliée, avec cet instant magique gravé dans nos esprit comme un beau souvenir en famille.





Après cela, tout le monde avait retrouvé la patate, pour les derniers kilomètres. Papa poisson a repris le volant. Nous avons alors découvert le paysage dans lequel nous allions passer une semaine. 
Un paysage montagneux, aride est garni de blocs de pierres de toutes tailles. Les principaux végétaux sont les cactus, les palmiers et quelques bosquets aux teintes argentées.










dimanche 13 novembre 2016

Direction l'Espagne: une journée à Barcelone... part 2


Il y a quelque temps je vous annonçais ICI mon départ imminent pour l'Espagne. Au travers de plusieurs billets je vous raconterai notre aventure en famille
Ce périple de presque 2000km vers la Azohia (Espagne), a commencé sans papa et en prime avec un épisode cévenole. La frontière espagnole passée à Le Perthus, nous voici en direction de Barcelone.....


Initialement, j'espérais atteindre Barcelone dans la matinée, mais mes petits malades m'ont un peu ralentie. Nous sommes finalement arrivés pour l'heure du déjeuner.
La première chose à faire, fut de garer la voiture en un lieu sécurisé. Sur le site Les bons plans de Barcelone, j'ai trouvé de nombreuses infos très utiles, notamment une super adresse de parking pas cher "Viajeros": 7€ pour la journée. Le parking est sous terre, sécurisé. Situé à 15 min à pied d'enfants de la station de métro "Bajar".

Une fois la voiture et nos affaires en sécurité, ainsi qu'un petit casse-croûte pris sur le pouce, notre visite de Barcelone débuta par le métro.
Grand moment de solitude devant l'automate vendeur de tickets. Je vous rassure sur Paris c'est la même chose, j'ai un problème avec ces machines il semble bien. De une, je trouve toujours les tarifs des transports exorbitants, de deux, les guichetiers doivent être une espèce en voie de disparition, de trois, en Espagne : "no habla frances", pas même ce fichu automate, "hablan un poco ingles"... on était pas sorti de l'auberge avec mon espagnol rouillé, c'est moi qui vous le dit.
J'ai finalement acheté ce qui a mes yeux correspondait à un carnet de 10 tickets, sauf qu'au final il n'y avait qu'un seul ticket avec inscrit dessus "valable pour 10 voyages" en espagnol bien sûr. 
-"Grrrr, mais qu'est ce que c'est que ce bazar, je voulais 10 tickets moi, pas un." 
Agacée, j'ai acheté encore d'autres tickets qui semblaient convenir pour le reste de la famille.  Puis, j'ai tenté  avec mon plus bel "franco-anglo-espagnol" de savoir auprès de la guichetière, qui n'en était pas une car elle ne vendait pas de tickets, quel était le nom de la station pour me rendre au cosmocaixa. ( j'avais oublié de noter cette infos, oups !!). Elle a dû téléphoner à sa copine, ma question devait être très complexe. Et finalement m'a indiqué une station la plus proche et me mima qu'il me faudrait marcher un peu pour rejoindre le musée.
Dès le premier changement, j'ai compris que mes billets de métro clochaient. Nous revoilà, à nouveau, devant une de ces machines avec ses différentes zones et tarifs qui m'agacent. Finalement, hourra ! une hôtesse anglophone est venue à mon secours. Elle a bien pris soin de tout m'expliquer, notamment que mon fameux billet 10 voyages pouvait être utilisé par plusieurs personnes différentes.  "Aaaaaaah !!"
Un métro et 15 minutes de marche  plus tard, nous étions devant Cosmocaixa. Youhouuu !!

Cosmocaixa  est une sorte de version espagnole de notre cité des sciences en plus petit, mais tout aussi passionnant. L'entrée y est gratuite pour les moins de 16 ans et de 4€ pour les adultes
 Chaque notion scientifique est accompagnée d'expériences ludiques. L'enfant n'a qu'à presser un bouton pour la voir ce réaliser derrière une vitrine ou non.
L'espace est suffisamment grand pour que de nombreux thèmes soient abordés, mais suffisamment petit pour y lâcher les mômes en mode autonome. J'ai suivi le cheminement des plus jeunes, quant aux 2 grands ils ont pu évoluer librement dans l'espace.
La visite fut passionnante et les expériences ont émerveillés les enfants. Le clou de la visite :l'immense aquarium et sa serre végétale, des poissons de la taille de benji y évoluaient et nous pouvions les observer de trèèès près à peine séparés d'eux par une vitre.


Un peu déçue tout de même par un point: toutes les notes explicatives étaient soit en espagnol soit en anglais...rapidement les grands se sont lassés de venir me demander de traduire. C'est dommage, ils auraient pu apprendre beaucoup. A mon avis, sii près de la frontière française , le français pourrait être un peu plus présent.
 (plus d'infos sur le musé ICI)

Après 2h de visite et un petit goûter, nous avons repris le métro pour La sagrada Familia.
Le métro fut une chouette expérience pour les enfants, en dehors de mes déboires avec les automates. Ils sont très confortables et climatisés.Ce moyen de locomotion très banal pour les barcelonais fut une totale découverte pour les plus jeunes qui n'avaient jamais vu un train qui roule sous la terre, mais aussi l'occasion de s'immerger totalement dans la vie de la société espagnole. Pour vous dire, à notre arrivée sur Barcelone, mon Benji avait vraiment mauvaise mine et j'étais très inquiète. Les plan B, C et D s'étaient déjà succédé dans mon esprit. Une fois dans le tunnel du métro, l’enthousiasme, pour ce mode de transport, fût tel qu'il a retrouvé toute son énergie.


A la Sagrada Familia, nous avons rejoint les bus touristiques de la compagnie City tour Barcelona. Ils  proposent une visite de la ville en bus selon un circuit de 2h30 environ, avec un audio guide. L'idée était de permettre aux enfants de voir Barcelone, pour les plus grands d'être accompagnés d'explications et pour les plus petits de ne pas s'épuiser avec trop de marche. Voir pour ceux qui en ressentaient le besoin, de leur permettre de s'assoupir. Et bien cette balade a été un grand succès. Personne n'a dormi, tout le monde avait les yeux grand ouvert. C'est même ce qu'ils ont préféré.

 Lors de notre petit tour, je me suis rendue compte que j'ai été bien bête d'aller au musé de la science en métro, puisqu'il y avait un arrêt du bus city tour à proximité. Et oui, le bus city tour vous permet de descendre à tout moment, il vous suffira de reprendre le prochain bus un peu plus tard. 
De la station Bajar, à proximité de notre parking, il me suffisait de prendre le métro direction sagrada familia à quelques stations seulement (les plus courageux peuvent marcher) puis de prendre le bus city tour. Point positif de mon erreur, je peux vous filer le tuyau. 



Nous avons fini notre tour à la tombée de la nuit et j'étais déjà en retard pour rejoindre l'aéroport où je devais retrouver Papa.
On a repris le métro et récupéré la voiture, sans encombre. J'étais devenu la pro du métro.
Chez moi bien tranquillement, lorsque j'avais commencé à préparer mon voyage, je m'étais dit que pour ressortir de Barcelone, ce serait "finger in the nose", il suffirait de reprendre le chemin inverse. C'était tout droit. Pas besoin de plan, ni d'itinéraire, j'ai un sens de l'orientation au top lorsque le gps ne s'en mêle pas. Sauf que ... de nuit, fatiguée, en retard, dans les bouchons .... ça faisait beaucoup de paramètres pour se planter. Après une heure de "je tourne en rond", j'ai craqué, tant pis pour la facture et j'ai activé les données mobiles de mon téléphone pour avoir internet et surtout google maps qui m'a sorti de mon guêpier barcelonais.
 L'homme a un peu flippé de ne pas me voir arriver, surtout que l'aéroport de Barcelone est immense. Heureusement, il a eu la riche idée de se poster sur le bord de la route près d'un repère que je ne pouvais pas louper de nuit. L'immense parking lumineux du terminal 1 est devenu à ce moment mon phare dans la nuit.

Lorsque nous nous sommes retrouvés, les enfants dormaient sauf mon copilote, Maxou, qui était épuisé, bien content que maman prenne sa place. Nous avons grignoté sur le parking avec nos restes de pique-nique en nous racontant mutuellement nos expériences. Moi sur Barcelone et lui dans son avion de la compagnie Vueiling et son équipage exclusivement hispanophone qui ne parlait qu'"une poco ingles". Heureusement mon mari a un don naturel pour le mime ...... A suivre.

Retrouvez le fil de l'histoire avec les autres billets 






dimanche 6 novembre 2016

Direction l' Espagne: Départ en maman solo ...... part 1


Il y a quelque temps je vous annonçais ICI mon départ imminent pour l'Espagne. Au travers de plusieurs billets je vais vous raconter notre aventure en famille.


Ce périple de presque 2000km vers la Azohia (Espagne), a commencé sans papa et en prime avec un épisode cévenole.


Lorsque le réveil  a sonné 4h30, j'ai tout de suite reconnu le son de la pluie battante et du vent.
A l'automne, le soleil se lève tard et la musique des intempéries n'avaient rien d'engageant. Une demi-heure de repos supplémentaire ne serait pas un luxe, plutôt que de s'engager, seule avec les enfans, dans une conduite épuisante avec une visibilité très réduite. 
Nous sommes donc partis sur les coups de 5h30 et je n'ai pas regretté de m'être octroyé cette demi-heure supplémentaire de repos, puisque mon gps n'a fait que nous balader rallongeant le trajet initialement de 4h30 à presque 7h. Arf !! arrivée enfin à Lourdes, j'étais rincée. 

Lourdes était une étape que je souhaitais faire absolument avec les enfants, car nous étions en Octobre, le mois du Rosaire, et pour les catholiques que nous sommes c'est un lieu de pèlerinage très important.
En cherchant un espace de pique-nique agréable pour déjeuner , presque par hasard, nous avons découvert le bois de Lourdes. Une clairière aménagée avec des jeux, mais dont l'aspect sauvage a été préservé.  Un endroit nature et idyllique où les enfants ont pu se dégourdir les pattes et les cordes vocales. Quant à moi je me suis offert une micro-sieste réparatrice, vitale pour reprendre la route vers Perpignan. 
Dans cette partie du Sud de la France le temps était clair. Nous  avons profité de l'après-midi pour visiter le sanctuaire et surtout la grotte. Au cours de notre, promenade Benji commença à manifester une certaine fatigue et des douleurs abdominales. Pour ne pas trop l'épuiser, nous ne nous sommes pas trop attardés. 
En fin d'après-midi, nous avons repris la route direction Perpignan, j'étais à ce moment inquiète au sujet de l'épisode Cévenole et j'avais aussi très peur qu'avec la tombée de la nuit je pique du nez au volant. Mon stressomètre était à maximum ....
Avec toutes les alertes rouges, dues aux intempéries, mon gps étaient extrêmement pénible, mais  cette fois-ci nous avions sorti la carte pour ne pas nous faire balader indéfiniment. Finalement, j'ai eu affaire au plus gros des intempéries, sur la A9 entre Narbonne et Perpignan. Tellement concentrée au volant pour essayer d'y voir quelque chose, je n'ai pas ressenti à un seul  instant le désir de m'assoupir. Ouf !! 
A Perpignan, nous recevait une charmante Famille IEF que nous avons eu la joie de découvrir un peu plus autour un très bon repas. Les grands étaient très heureux de rencontrer et échanger avec d'autres enfants qui comme eux sont instruits en famille. En une soirée, malgré la fatigue, les mômes sont vraiment incroyables, ils ont appris avec leurs tous nouveaux copains à se perfectionner au maniement de l'épée et à marcher avec des échasses (grande découverte de la soirée). Le point noir de la soirée pour moi fût mon petit Benji terrassé par la fièvre.

Le lendemain matin, nous sommes repartis très tranquillement vers la frontière franco-espagnole avec de nombreuses recommandations de nos hôtes, qui avaient l'habitude du secteur.
Toute la nuit Benji avait été brûlant de fièvre et Pupuce s'était aussi plainte du ventre au petit matin. J'ai donc fait un crochet à la pharmacie et au supermarché, afin d'avoir de quoi manger, boire et se requinquer: smecta, doliprane, galette de riz, crème de riz, compotes, etc ...
Une nouvelle fois mon gps a bien veillé à me faire éviter les autoroutes qui auraient pu me simplifier la vie, mais bon je ne regrette pas. Le paysage était vraiment splendide et j'ai pu m'arrêter pour faire une photo à la frontière, chose difficile sur l'autoroute...... (à suivre)