lundi 21 novembre 2016

Direction l'Espagne: La dernière ligne droite avant la Azohia ... part 3



 Nous voici sur la dernière ligne droite avant la Azohia. 643 km une peccadille dans notre voyage.
Il y a quelque temps je vous annonçais ICI mon départ imminent pour l'Espagne.
Au travers de plusieurs billets, je vous raconterai notre aventure en famille
Ce périple de presque 2000km vers la Azohia (Espagne), a commencé sans papa et en prime avec un épisode cévenole. Barcelone fût notre première escale espagnole. Nous y avons passé une journée riche en découvertes. 


Toute l'année Papa poisson travaille sur Lyon, alors que nous vivons en Charente. Cet éloignement géographique est dû à un marché de l'immobilier catastrophique dans notre secteur. Nous n'avons pas pu vendre notre maison et le suivre lors de sa mutation. Depuis 4 ans, il enchaîne les kilomètres et nous, nous débrouillons au maximum sans lui. 
Lors de la préparation de notre voyage, nous avions convenu, papa poisson et moi, qu'il serait plus simple et plus rapide qu'il nous retrouve en avion à Barcelone (2h de vol Lyon Barcelone), plutôt qu'il perde son temps et son énergie à revenir en Charente en voiture. C'est tout de même 6h de route en moins pour lui.
Après l'avoir récupéré à l'aéroport, nous avons poursuivi notre chemin vers la Azohia sur l'autoroute AP-7 de la Costa Brava de nuit. Rouler une fois le soleil couché, n'était pas notre première idée, mais après avoir peser le pour et le contre, c'est cette option que nous avons retenue. ( Nous évitions le soleil qui tape sur la voiture, une dépense de logement inutile et l'homme préfère rouler de nuit)


L'homme a conduit plusieurs heures tandis que nous dormions tous, puis finalement vers 2h du matin, il n'en pouvait plus, alors nous nous sommes arrêtés sur une aire d'autoroute pour dormir car j'étais trop fatiguée pour prendre le relais.
Alors ATTENTION, si vous pouvez éviter cette option, faite le. Il faut savoir une chose, c'est que les aires d'autoroutes espagnoles sont des pièges à touristes. Régulièrement ceux-ci se font dépouiller lors de pause pipi ou justement pour un somme. D'ailleurs mes parents qui nous ont rejoint le lendemain se sont fait voler un sac lors d'un arrêt "p'tit coin". Les pirates n'ont pas hésité à passer la main par la fenêtre, même avec un occupant à l'intérieur de la voiture, pour se saisir du sac et se sont enfuit sans demander leur reste.
Pour cet arrêt risqué nous avions bouclé la voiture et nous dedans.


La jambe complètement endolorie, j'ai ouvert un oeil vers 4h du matin. Papa poisson plié en deux sur son siège tentait d'étaler ses jambes sur le tableau bord. Une scène hilarante, qui nous amuse encore beaucoup. Ayant retrouvé un semblant de pêche, je suis sortie du véhicule en lui disant " Allez, c'est bon je vais prendre le volant". Trop content de pouvoir s'étendre un peu, il s'est jeté sur ma place. Dehors, dans l'air frais du matin , j'ai étiré ce qui me restait de dos et hop, on est reparti.




Ce qui m'avait motivé à reprendre le volant était notre projet d'offrir aux enfants un réveil sur la Manga. Il ne nous restait plus que quelques heures avant le lever du soleil.

La Manga est une bande de terre de 500 m de large et 21 km de long qui sépare la méditerranée de la lagune d'eau saléee (petite mer). Elle est connu pour la beauté de ses rivages, son eau turquoise et son sable fin.




Il n'y avait que 2h de route, mais elles ont été difficiles. Je ne m'étais pas assez reposée. Finalement, on a réussi. A notre arrivée sur la Manga, l'obscurité était encore très présente. A tel point que ce fût compliqué de s'y retrouver au début. Sur la route principale de la Manga, vous êtes entouré de grands immeubles qui vous cachent la vue. Où était la mer, où était la lagune ?
J'ai réveillé papa poisson qui ronflait encore pour qu'il m'aide.
D'un commun accord nous avons décidé de nous arrêter dans une espèce de bar pour prendre un petit déjeuner. Chocolat chaud, grand café et chocolatines géantes pour tout le monde !!!
Chéri est parti en repérage à pied pour trouver la plage, qui était en faite juste derrière les  d'immeubles géant alignés tout le long de la route.
Le sable était doux, la mer tiède. Nous avons assisté au lever du soleil les pieds dans l'eau.
La nuit difficile oubliée, avec cet instant magique gravé dans nos esprit comme un beau souvenir en famille.





Après cela, tout le monde avait retrouvé la patate, pour les derniers kilomètres. Papa poisson a repris le volant. Nous avons alors découvert le paysage dans lequel nous allions passer une semaine. 
Un paysage montagneux, aride est garni de blocs de pierres de toutes tailles. Les principaux végétaux sont les cactus, les palmiers et quelques bosquets aux teintes argentées.










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