dimanche 13 novembre 2016

Direction l'Espagne: une journée à Barcelone... part 2


Il y a quelque temps je vous annonçais ICI mon départ imminent pour l'Espagne. Au travers de plusieurs billets je vous raconterai notre aventure en famille
Ce périple de presque 2000km vers la Azohia (Espagne), a commencé sans papa et en prime avec un épisode cévenole. La frontière espagnole passée à Le Perthus, nous voici en direction de Barcelone.....


Initialement, j'espérais atteindre Barcelone dans la matinée, mais mes petits malades m'ont un peu ralentie. Nous sommes finalement arrivés pour l'heure du déjeuner.
La première chose à faire, fut de garer la voiture en un lieu sécurisé. Sur le site Les bons plans de Barcelone, j'ai trouvé de nombreuses infos très utiles, notamment une super adresse de parking pas cher "Viajeros": 7€ pour la journée. Le parking est sous terre, sécurisé. Situé à 15 min à pied d'enfants de la station de métro "Bajar".

Une fois la voiture et nos affaires en sécurité, ainsi qu'un petit casse-croûte pris sur le pouce, notre visite de Barcelone débuta par le métro.
Grand moment de solitude devant l'automate vendeur de tickets. Je vous rassure sur Paris c'est la même chose, j'ai un problème avec ces machines il semble bien. De une, je trouve toujours les tarifs des transports exorbitants, de deux, les guichetiers doivent être une espèce en voie de disparition, de trois, en Espagne : "no habla frances", pas même ce fichu automate, "hablan un poco ingles"... on était pas sorti de l'auberge avec mon espagnol rouillé, c'est moi qui vous le dit.
J'ai finalement acheté ce qui a mes yeux correspondait à un carnet de 10 tickets, sauf qu'au final il n'y avait qu'un seul ticket avec inscrit dessus "valable pour 10 voyages" en espagnol bien sûr. 
-"Grrrr, mais qu'est ce que c'est que ce bazar, je voulais 10 tickets moi, pas un." 
Agacée, j'ai acheté encore d'autres tickets qui semblaient convenir pour le reste de la famille.  Puis, j'ai tenté  avec mon plus bel "franco-anglo-espagnol" de savoir auprès de la guichetière, qui n'en était pas une car elle ne vendait pas de tickets, quel était le nom de la station pour me rendre au cosmocaixa. ( j'avais oublié de noter cette infos, oups !!). Elle a dû téléphoner à sa copine, ma question devait être très complexe. Et finalement m'a indiqué une station la plus proche et me mima qu'il me faudrait marcher un peu pour rejoindre le musée.
Dès le premier changement, j'ai compris que mes billets de métro clochaient. Nous revoilà, à nouveau, devant une de ces machines avec ses différentes zones et tarifs qui m'agacent. Finalement, hourra ! une hôtesse anglophone est venue à mon secours. Elle a bien pris soin de tout m'expliquer, notamment que mon fameux billet 10 voyages pouvait être utilisé par plusieurs personnes différentes.  "Aaaaaaah !!"
Un métro et 15 minutes de marche  plus tard, nous étions devant Cosmocaixa. Youhouuu !!

Cosmocaixa  est une sorte de version espagnole de notre cité des sciences en plus petit, mais tout aussi passionnant. L'entrée y est gratuite pour les moins de 16 ans et de 4€ pour les adultes
 Chaque notion scientifique est accompagnée d'expériences ludiques. L'enfant n'a qu'à presser un bouton pour la voir ce réaliser derrière une vitrine ou non.
L'espace est suffisamment grand pour que de nombreux thèmes soient abordés, mais suffisamment petit pour y lâcher les mômes en mode autonome. J'ai suivi le cheminement des plus jeunes, quant aux 2 grands ils ont pu évoluer librement dans l'espace.
La visite fut passionnante et les expériences ont émerveillés les enfants. Le clou de la visite :l'immense aquarium et sa serre végétale, des poissons de la taille de benji y évoluaient et nous pouvions les observer de trèèès près à peine séparés d'eux par une vitre.


Un peu déçue tout de même par un point: toutes les notes explicatives étaient soit en espagnol soit en anglais...rapidement les grands se sont lassés de venir me demander de traduire. C'est dommage, ils auraient pu apprendre beaucoup. A mon avis, sii près de la frontière française , le français pourrait être un peu plus présent.
 (plus d'infos sur le musé ICI)

Après 2h de visite et un petit goûter, nous avons repris le métro pour La sagrada Familia.
Le métro fut une chouette expérience pour les enfants, en dehors de mes déboires avec les automates. Ils sont très confortables et climatisés.Ce moyen de locomotion très banal pour les barcelonais fut une totale découverte pour les plus jeunes qui n'avaient jamais vu un train qui roule sous la terre, mais aussi l'occasion de s'immerger totalement dans la vie de la société espagnole. Pour vous dire, à notre arrivée sur Barcelone, mon Benji avait vraiment mauvaise mine et j'étais très inquiète. Les plan B, C et D s'étaient déjà succédé dans mon esprit. Une fois dans le tunnel du métro, l’enthousiasme, pour ce mode de transport, fût tel qu'il a retrouvé toute son énergie.


A la Sagrada Familia, nous avons rejoint les bus touristiques de la compagnie City tour Barcelona. Ils  proposent une visite de la ville en bus selon un circuit de 2h30 environ, avec un audio guide. L'idée était de permettre aux enfants de voir Barcelone, pour les plus grands d'être accompagnés d'explications et pour les plus petits de ne pas s'épuiser avec trop de marche. Voir pour ceux qui en ressentaient le besoin, de leur permettre de s'assoupir. Et bien cette balade a été un grand succès. Personne n'a dormi, tout le monde avait les yeux grand ouvert. C'est même ce qu'ils ont préféré.

 Lors de notre petit tour, je me suis rendue compte que j'ai été bien bête d'aller au musé de la science en métro, puisqu'il y avait un arrêt du bus city tour à proximité. Et oui, le bus city tour vous permet de descendre à tout moment, il vous suffira de reprendre le prochain bus un peu plus tard. 
De la station Bajar, à proximité de notre parking, il me suffisait de prendre le métro direction sagrada familia à quelques stations seulement (les plus courageux peuvent marcher) puis de prendre le bus city tour. Point positif de mon erreur, je peux vous filer le tuyau. 



Nous avons fini notre tour à la tombée de la nuit et j'étais déjà en retard pour rejoindre l'aéroport où je devais retrouver Papa.
On a repris le métro et récupéré la voiture, sans encombre. J'étais devenu la pro du métro.
Chez moi bien tranquillement, lorsque j'avais commencé à préparer mon voyage, je m'étais dit que pour ressortir de Barcelone, ce serait "finger in the nose", il suffirait de reprendre le chemin inverse. C'était tout droit. Pas besoin de plan, ni d'itinéraire, j'ai un sens de l'orientation au top lorsque le gps ne s'en mêle pas. Sauf que ... de nuit, fatiguée, en retard, dans les bouchons .... ça faisait beaucoup de paramètres pour se planter. Après une heure de "je tourne en rond", j'ai craqué, tant pis pour la facture et j'ai activé les données mobiles de mon téléphone pour avoir internet et surtout google maps qui m'a sorti de mon guêpier barcelonais.
 L'homme a un peu flippé de ne pas me voir arriver, surtout que l'aéroport de Barcelone est immense. Heureusement, il a eu la riche idée de se poster sur le bord de la route près d'un repère que je ne pouvais pas louper de nuit. L'immense parking lumineux du terminal 1 est devenu à ce moment mon phare dans la nuit.

Lorsque nous nous sommes retrouvés, les enfants dormaient sauf mon copilote, Maxou, qui était épuisé, bien content que maman prenne sa place. Nous avons grignoté sur le parking avec nos restes de pique-nique en nous racontant mutuellement nos expériences. Moi sur Barcelone et lui dans son avion de la compagnie Vueiling et son équipage exclusivement hispanophone qui ne parlait qu'"une poco ingles". Heureusement mon mari a un don naturel pour le mime ...... A suivre.

Retrouvez le fil de l'histoire avec les autres billets 






3 commentaires:

  1. Bonjour,
    Bravo pour cet épisode n°2.C'est sur qu'obtenir des infos même juste les tickets de bus ,devient ultra galère quand on ne parle par la langue.Et on disait que l'anglais était international ? lol!
    Hâte de lire la suite !
    Martine42

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    1. Oui, finalement il n'y a pas que les français qui ne sont pas doués dans les langues étrangères.

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  2. Pffiou... bon je ne suis pas la seule à tâtonner et tourner en rond ;) Merci pour le partage d'expérience.

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